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 ` Memories are designed to fade. « Libre »

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Pandora S. Fuller
Crash x
We can be heroes, juste for one day.

Pandora S. Fuller



WHO. I. AM. ?
Âge : Dix-huit bougiiies. : )
Don: Invoquer des Démons
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MessageSujet: ` Memories are designed to fade. « Libre »   `  Memories are designed to fade. « Libre » Icon_minitimeVen 27 Nov - 19:09

    Doesn't Mean Anything ...


Plus rien n'a d'importance. J'ai perdu tout ce qui comptait à mes yeux. Ma famille, ma vie, mon monde. Tout ce qui suffisait à mon bonheur était parti en fumet en l'espace de quelques minutes. Et encore... En un battement de cil mon père m'avait renié, en un battement de cil il m'avait détesté, en un battement de cil il m'avait chassé. Il m'avait exclu de sa vie comme si je n'étais rien, comme si j'étais un simple objet. Bon à regarder et à s'occuper quand tout va bien, mais aussi bon à jeter quand on s'en lasse. Les paroles qu'il m'avait lancé étaient restées en travers de ma gorge, m'étranglant comme un collier de chien. Comment avait-il pu faire ça ? Comment avait-il pu dire ça ? Je ne comprenais pas, et ne comprendrais surement jamais. Mais une chose était sure : c'est que jamais je ne pourrais lui pardonner. Toute ma vie j'ai vécu à ses côtés. Nous avons ris, nous avons labouré les terres ensembles. J'avais une confiance absolument en mon père, je l'aimais. Et lui a tout gâché. Je sais que c'était en partie de ma faute, mais quand même ! J'étais sa fille, il me connaissait depuis ma naissance ! Pouvait-on renier sa propre fille ? J'étais frustrée. Frustrée de me sentir ainsi rejeté. Blessée d'être a nouveau rejeté. Comme si je ne l'avais pas déjà trop été. Mais ça il ne semblait pas comprendre. Ou alors s'en foutre. Que ses enfants soient rejetés par les autres familles du village, il ne semblait pas s'y intéresser. Limite il en était fière. Comme ça ses enfants ne travailleraient pas à l'école, comme ça ils resteraient à la ferme pour travailler. Dommage pour lui qu'il n'y ait que moi qui ait fait comme il le souhaitait. Et encore, ce n'était pas par pure vocation, mais plus parce que je n'avais pas le choix. Mais ça c'est une autre histoire. Je me souviens de ce père si fière que sa fille décide de rester à la ferme pour les aider, les « Je t'aime » qu'il me lançait avant de me coucher. Mais tout cela était fini. Depuis qu'il connaissait ma véritable nature, je n'étais pas la Pandora qu'il connaissait, je n'étais plus sa « Petite Pancake ». J'étais simplement la « Fille de Satan », celle qu'il faudrait brûler. Ou plutôt bannir, chasser. Ce qu'il avait fait. Sans regret, il avait chassé sa fille loin de lui. Il m'avait envoyé à Londres, dans une ville que je n'avais visité que de rares fois pour aller voir mes frères et sœurs. Un nouveau Monde, inconnu pour une personne qui avait vécu toute sa vie dans une ferme isolée sans électricité et sans modernité. C'était comme m'abandonner sur une autre planète, pour être sûre que je ne trouve pas de repère et que je meurs rapidement. Quel égoïste... Quel salop... Et dire c'est mon père...

Londres m'était inconnue. Une grande ville, la capitale de l'Angleterre. Cette capitale que j'avais tant rêvé de visiter étant jeune. Une ville dont j'avais entendu milles merveilles de mes frères et sœurs. Mais maintenant que je vivais dans cette ville, cette euphorie s'était envolée. J'étais seule, seule avec mes Démons. Et je n'aimais pas ça. Jamais je n'avais été séparée de mes parents jusqu'à maintenant. Et cela me faisait peur. J'enfouissais mes mains dans les poches ample de mon long manteau, courbant la tête pour me protéger du froid glacial du bord de l'eau qui me faisait frissonner. J'observai la Tamise sans bouger, debout au bord des quais. Ma vie n'était plus. Je ne savais pas quoi faire, j'étais perdue. Je retenais les larmes de couler. J'étais désespérée. Que pouvais-je bien faire ici ? Ce monde n'était pas le mien. Je ne m'y sentais pas en sécurité, je ne m'y sentais pas à l'aise. Où étaient les grandes étendues herbeuses et les grandes forêts où l'on pouvait courir jusqu'à perdre haleine ? Ici il n'y avait que bitume et des building à perte de vue. Je me sentais enfermée, cloitrée. J'avais envie de crier, de me défouler, de faire sortir toute cette frustration et cette haine contre cette ville qui m'horripilait, contre cette vie qui faisait tout pour me rendre folle. J'étais enfermée, cloitrée comme un animal comme une cage bétonnée. Sans savoir comment j'allais pouvoir m'en sortir.

    Maelwenn ▬ Tu vois ce que l'on ressent, ma petite... Être enfermée, cloitrée, avoir cette impression de pression qui enserre notre corps.
    Bartiméus ▬ Mais on peut t'aider... Libères nous, et ce Monde deviendra sans limite.
    Shorkan ▬ Ouais ! On rasera tout, on écrabouillera tout ce qui passe entre nos doigts !
    Maelwenn ▬ Shorkan ! Quelle vulgarité !
    Shorkan ▬ Bah quoi ma belle ? C'pas ce que tu veux ?
    Maelwenn ▬ Si, mais il y a des manières de le dire...
    Shorkan ▬ Les manières ? Désolé, mais je ne connais pas...
    Maelwenn ▬ C'en est bien malheureux.
    Pandora ▬ Taisez vous !


Je plaquai mes mains contre ma tête, fermant les yeux. Il fallait que ces voix dans ma tête cessent ! Il fallait que ces Démons se taisent ! Si j'étais dans cette situation, c'était de leur faute. C'était eux qui avaient blessé mon père, alors que je ne l'avais pas voulu. C'était eux les brutes, c'était eux les monstres. Et moi, qu'est-ce que j'étais ? Le bourreau, celui qui leur tend les victimes ? Je poussai un profond soupir. Après tout c'était moi qui les commandais. Enfin... Commander était un bien grand verbe. Car ils en faisaient un peu à leur tête. Mais, disons, c'était moi - qui même sans le vouloir - les libérais et les faisais passer dans le monde réel. Imaginez les responsabilités que j'avais... Et même si je ne le voulais pas, les morts s'agglutinaient autour de moi. J'étais une faible, une incapable. Dès que je ne contrôlais plus mes sentiments, c'était les Démon qui prenaient le dessus, et ils apparaissaient dans le monde réel pour semer le trouble autour d'eux. Je poussais un profond soupir, ébouriffant mes cheveux, puis reposant les mains dans les poches. Dix-huit ans que je vivais ce cauchemar. Et cela ne paraissait pas près de s'arrêter, malheureusement...
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MessageSujet: Re: ` Memories are designed to fade. « Libre »   `  Memories are designed to fade. « Libre » Icon_minitimeMer 2 Déc - 23:19

(personne n'a l'air motivé.. c'est bien dommage.. may I?)
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MessageSujet: Re: ` Memories are designed to fade. « Libre »   `  Memories are designed to fade. « Libre » Icon_minitimeVen 4 Déc - 18:34

( C'est libre, donc oui tu peux. ^^ )
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MessageSujet: Re: ` Memories are designed to fade. « Libre »   `  Memories are designed to fade. « Libre » Icon_minitime

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