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 ` Pandora S. Fuller « Falling Down »

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AuteurMessage
Pandora S. Fuller
Crash x
We can be heroes, juste for one day.

Pandora S. Fuller



WHO. I. AM. ?
Âge : Dix-huit bougiiies. : )
Don: Invoquer des Démons
Relations:
` Pandora S. Fuller « Falling Down » Empty
MessageSujet: ` Pandora S. Fuller « Falling Down »   ` Pandora S. Fuller « Falling Down » Icon_minitimeDim 22 Nov - 1:29

V O T R E . P E R S O N N A G E .


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    Elle s'impose, tape la pose, puis t'explose.


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` Pandora S. Fuller « Falling Down » Emma13
© Sunny & Nemesis
    ` Nom •• Fuller. Oui je sais c'est pas le plus commun de tous les noms de famille, mais que voulez vous, il vient du père de mon père... Bref vous voyez le tableau. On ne choisit pas son nom de famille, et pour le changer, on a pas le choix, il faut se marier. Sauf que je suis résolue à finir mes jours en compagnie des trois démons qui squattent mon esprit. Aucun moyen de le changer donc, je suis coincée. Je n'ai plus qu'à l'aimer. De toute manière ce nom de famille n'a rien de moche, car dans le principe il ne veut rien dire. C'est pas comme si je m'appelais Pandora Cruche par exemple.

    ` Prénoms •• Je me nomme Pandora, Sky. Ces deux prénoms ne sont pas les plus communs qui existent, j'en conviens. Mais mes parents étaient quelques peu fêlés du bocal, alors vous comprenez qu'ils avaient besoin que cela se voit avec leur fille. Pandora, à cause de la boîte de Pandore. Ne me demandez pas pourquoi ma mère a décidé de se baser sur cela... Sky, parce que la mère de mon père venait de décéder, et qu'il voulait lui rendre hommage. « Sky » signifie, en passant, « ciel » si vous ne le savez pas. Mon père avait du penser que ça correspondrait bien à sa fille. Manque de chance, ce n'est pas le cas. Je ne suis pas libre comme l'air, je ne suis pas infinie comme le ciel. Bien au contraire...

    ` Surnoms •• Mes parents m'appelaient Pancake. Mais sinon j'ai aussi eu droit à Pan' ou Pandy. Mais vous le dire ne sert à rien, vu que je vous interdis de m'appeler par un quelconque surnom. Les p'tits nom affectifs c'est pour les amis. Et je ne suis pas votre amie. Je n'en ai jamais eu et je n'en aurais jamais. Je ne suis pas comme vous. A moins que vous ayez trois démons qui vous parlent dans la tête. Mais oui, je suis d'accord avec vous sur le fait que ce n'est pas vraiment donné à tout le monde. Heureusement, parce que je ne le souhaite à personne.

    ` Âge •• Je suis née le 16 juin 1991. C'est à dire que j'ai 18 ans. Mais cela vous vous en fichez un peu, car je ne vois pas en quoi cela pourrait vous servir. Et puis de toute manière, en me regardant, vous pouvez savoir à peu près quel âge j'ai. 17 - 19... On ne change pas vraiment physiquement, alors bon... Il suffit que je mette un vêtement cintrée pour faire 19, tout comme une mini jupe et un débardeur court pour en faire 17.

    ` Nationalité •• Je suis née et j'ai passé toute ma vie dans un petit coin perdu aux alentours de la grosse ville de Londres. Un endroit perdu en pleine campagne, où il n'y avait que des fermiers. Et même si nos voisins étaient les moutons, et que le village le plus proche était à trente minutes de route, et bien nous faisions quand même partie de l'Angleterre. Et oui, je suis une anglaise pure et dure, une « British ».

    ` Profession •• Je suis étudiante. Du moins c'est ce que j'essaie de me dire. Je vais à l'université, je suis des cours. Mais il faut dire que je n'ai pas le niveau. Je n'ai jamais vraiment écouter en cours, étant assez dissipée. Si il n'y avait eu que moi je ne serais jamais allée à l'université, j'aurais trouvé un petit boulot. Mais comment pourrais-je, de nos jours, sans aucun diplôme ? Je suis donc coincée.

    ` Groupe •• J'appartiens au groupe des méchants, aux destructeurs, aux « With me, the world will be destroyed ». Ce n'est pas parce que je suis une grosse sadique cruelle et tout et tout et tout. Disons simplement que les Démons qui sont dans ma tête sont comme ça, et qu'à force de les côtoyer, et bien leurs caractères déteignent sur le mien. Et puis vu que je ne contrôle pas très bien mon don, et bien il arrive souvent que les morts s'accumulent autour de moi. Comment, avec ça, pourrais-je protéger le monde ? De plus, toute ma vie, j'ai été rejetée. Rejetée par les autres, puis rejeter par ma propre famille. C'est le genre de chose que l'on apprécie pas, et qui reste en travers de la gorge. Donc oui, même si je ne suis pas spécialement cruelle et sadique, si je suis ici, c'est pas pour protéger le monde. Pas après ce qu'il m'a fait subir.


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    ` Apparence physique •• « Pandora est en général très belle — d'une beauté à vous couper le souffle. Sa beauté est touchante, désarmante, ensorcelante. Il serait bien difficile de faire l'inventaire complet de sa panoplie de séductrice. Elle garde très longtemps un corps jeune et souple, avec une taille de guêpe et des courbes douces et harmonieuses. Il faut être de marbre pour rester insensible à l'ovale parfait de son visage, à ses lèvres vermeilles et toujours humides, à ses dents régulières et d'une blancheur éblouissante, à ses pommettes roses et légèrement saillantes. Mais ce sont ses yeux langoureux, d'une profondeur insondable, en forme d'amandes, qui constituent son arme de séduction absolue. »
    Voilà ce qu'un jour j'ai pu lire dans un te ces catalogues douteux sur la mode. A lire cela on croirait que mon prénom représente une véritable déesse. Une femme aux traits si parfaits qu'elle ne peut pas exister. Du genre « Je suis la perfection incarnée, aimez moi aimez moi » Tout ceci n'est qu'un paragraphe dans un magasin faisant une description idyllique d'une jeune fille. Et ce n'est absolument pas la réalité, bien que sur certain je puisse retrouver quelques ressemblances. Mais pour que pouvoir juger, il faut expliquer. Donc attention les yeux, c'est parti.

    Pour me décrire, je vais partir d'un point de mon corps, pour ensuite m'éloigner pour finir par me voir en entier. Comme dans les films, vous voyez le genre ? Bon, commençons par mes yeux. Ils sont marrons, et en fonction du temps qu'il fait ils peuvent paraître plus ou moins clair. Ainsi, cela varie du marron miel au marron presque noir. Si l'on voit mes yeux on peut aussi voir un morceau de ma peau. Elle est quelque peu bronzée, cela venant de mes origines, et aussi du temps passer dans la nature, en plein soleil. Si l'on recule un peu on peut apercevoir mon nez et ma bouche. Sur ces deux points je ne vois pas trop quoi dire, à part que tout est « normal ». En effet, mon nez n'est ni crochu ni bossu, et mes lèvres ni trop grosses ni trop fines. Mon front est coupé par une longue mèche blonde qui me cache aussi un de mes yeux. Une coupe de cheveux que toutes les filles ont, je l'avoue. Mais bon, tant que ça me va, c'est le principal. On peut voir aussi que mes yeux sont obscurci par du crayon, du far à paupière et du mascara noir. Cela les met en valeur. Ils paraissent plus profonds, plus noirs. Ça me donne un certain charme, sans me vanter.

    Donc, pour en revenir au sujet, faisons un pas en arrière. Maintenant on peut voir mon visage en entier. Sur sa forme je dirais qu'une fois encore il n'y a rien de particulier. J'ai le visage d'une jeune fille qui sort de l'adolescence. Ce n'est pas assez précis ? C'est normal, à cette âge on ne peut pas donner un âge exacte. Entre les 16 et 18 ans, débrouillez vous avec ça. Maintenant que l'on voit mes cheveux, on peut remarquer qu'ils sont châtains, et lisses. Ils m'arrivent au niveau des épaules. J'aime bien mes cheveux, peut-être ce que je préfère chez moi. Le fait que j'ai une coupe en dégradé fait qu'il arrive qu'ils arrivent devant mes yeux. Je trouve que ça fait plus joli. Il m'arrive souvent de les ébouriffer, par simple réflexe. Mais bon assez parlé du conseil coiffure, cela ne vous intéresse surement pas, et je ne comprends pas moi-même pourquoi j'en suis arrivée à parler de cela. J'étais inspirée, que voulez vous de plus...

    Reculons à présent au maximum pour pouvoir me voir en entier. Vu que je fais 1m70, on peut dire que je suis assez grande pour une fille. Un peu plus grande que la moyenne. Je suis aussi assez fine, vu que je pèse 55 kilos. Ma physionomie fait que j'ai beau manger autant que je veux je ne prends un gramme. C'est un avantage. Ça a toujours été comme ça, depuis que je suis toute petite. On peut penser que je suis quelqu'un d'anorexique. Et bien faux ! Totalement faux. Je ne comprends même pas comment des filles peuvent arrêter de manger ne pas grossir. C'est d'un pathétique... Mais bon. Les filles sont des filles : superficielles à souhait. Je sais, à m'entendre, on pourrait croire que je ne suis pas une fille. C'est quelque peu vrai, car mon caractère veut que je méprise l'espèce humaine.

    ` Style vestimentaire •• Vu que ma description physique est terminée, nous allons passer à mon style vestimentaire. Que dire ? Je porte un peu de tout, n'étant pas spécialement difficile. Étant assez fine, je peux porter ce que je veux, cela allant du pantalon à la robe. Pour ce qui est des couleurs, on va dire que je porte principalement du noir et du beige, qui sont mes deux couleurs préférées. Mais ma garde robe contient des vêtements de toutes les couleurs. On va dire que je choisis les couleurs que je veux porter le matin. Cela varie en fonction de mon humeur et du temps qu'il fait. Si il fait beau et que je suis de bonne humeur je m'habille avec des couleurs pastelles, comme le rouge, le bleu clair et le orange. Sinon niveau habits je n'aime pas vraiment avoir des habits qui sortent de l'ordinaire, qui choquent. Une robe normale, qui n'a pas besoin d'être provocante. Je ne souhaite pas sortir du lot, non pas que je n'aime pas me faire remarquer, cela ne me dérange pas du tout, mais plus parce qu'étant quelqu'un de solitaire je fuis les autres. Je n'ai pas besoin d'attirer l'attention pour au final qu'une personne vienne me parler. Il ne manquerait vraiment plus que ça... C'est moi qui vais parler aux autres quand j'en ai envie, et certainement pas l'inverse.


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    ` Caractère •• Je ne suis pas quelqu'un de fréquentable. Sous cette apparence de petite poupée fine et fragile se trouve un monstre. Ou plutôt trois monstres. Trois monstres qui n'attendent que ma bénédiction pour sortir de leur cage et pour se ruer dans le monde réel. Trois montres qui attendent ma bénédiction pour tout simplement détruire le monde. Ils sont fous, ils sont dangereux. Et je suis comme eux.

    J'ai une maladie que peu de personnes connaissent. Une maladie qu'il vaut mieux garder pour soit, sous peine d'avoir un aller sans retour à l'hôpital psychiatrique. Une maladie qui n'en est pas vraiment une, si on prenait la peine de me connaître. Mais vu que personne ne prend la peine de me connaître, et bien c'est comme si j'avais réellement cette maladie. Quelle est-elle ? Je vais vous le dire : la schizophrénie, ou encore connue sous le nom de dédoublement de personnalité. Une description qui veut dire beaucoup, n'est-ce pas ? J'en conviens. Je suis donc schizophrène. En effet, j'entends des voix dans ma tête. Trois voix. Elles ont mêmes un nom : Shorkan, Maelwenn et Bartiméus. Le problème, c'est qu'être normalement schizophrène implique que les voix que l'on entend ne sont pas réelles, et qu'elles viennent de notre imagination. Et que ce passe-t-il si les voix en question peuvent se matérialiser devant mes yeux et faire réellement du mal à des pauvres humains innocents ? Le fait est que les voix que j'entends dans ma tête sont belles et bien réelles, et qu'il arrive que ces voix se matérialisent dans la réalité en ayant des apparences humaines. Où est la schizophrénie ? Il n'y en a pas, voilà tout. Mais qu'est-ce que vous voulez que je dise aux autres humains ? Que j'entends des voix dans ma tête et qu'il arrive qu'elles apparaissent et qu'elles fassent du mal aux humains en les tuant ? Ils me prendraient pour une folle. Donc je suis coincée avec mon secret, obligée de passer pour une schizophrène aux yeux de tous. Bon, bien entendu, je ne l'ai jamais dit à personne. Mais c'est ce que les gens passeraient si ils découvraient la vérité. Car il est plus facile de croire que la personne en face de vous est schizophrène plutôt qu'elle entend des Démons dans sa tête.

    Car oui, les voix que j'entends, ce sont des Démons. Les méchants, les sadiques, les sanguinaires. Appelez les comme vous le souhaitez. Dans tous les cas si ils sont dans ma tête, c'est à cause de mon don. Car oui, pour encore plus me différencier des humains normaux, il fallait que j'ai un don. Mais pas n'importe quel don, le genre super dangereux et incontrôlable qui fait plus peur qu'autre chose. Je ne peux pas m'éclater à l'utiliser, à moins que je ne souhaite la fin du monde. Ce qui n'est bien entendu pas dans le cas. Mais bon, là n'est pas la question, et revenons en au sujet. Donc oui, les Démons. Ils ont tous les trois un caractère bien un eux. Et vu qu'ils sont continuellement dans mon esprit, et bien vous vous doutez bien que cela à des répercutions sur mon propre caractère. Pour les humains je passerais pour une fille très lunatique, passant du charme ( A cause du caractère de Maelwenn ) à une fille assez brute et vulgaire ( Merci Shorkan ). Et justement pour ne pas que les humains voient ces changements de caractère, et bien j'ai trouvé une solution radicale : je ne les côtoie pas. Et puis, dans un sens, c'est une bonne chose pour eux, car vu que je suis assez instable, et qu'ils me mettent hors de moi, et bien les Démons en profitent pour sortir de mon corps et pour les tuer. C'est aussi simple que ça. En m'éloignant d'eux, je leur sauve la vie.

    Le fait est qu'à la vase je suis quelqu'un de gentille et de serviable. Une jeune fille timide et réservée, qui garde tous ses sentiments et tous ses problèmes pour elle. Une petite fleur entourée de buissons épineux, si vous voulez une métaphore. Mais je suis aussi quelqu'un qui n'a pas du tout confiance en elle, et qui est très influençable. Naïve et influençable, pour être plus précis. Et c'est justement cette faiblesse que les Démons utilisent. Souvent, quand je n'ai pas le moral ou que je ne suis plus capable de gérer mes sentiments, et bien ils prennent le contrôle. Ils me susurrent des paroles à l'oreille. Et le pire c'est que je les écoute. Résultat ? Et bien ils sont en position de force, et même si je refuse toujours d'ouvrir les portes de mon esprit aux démons plus faibles qu'eux, et bien je ne suis pas en mesure d'empêcher les trois fameux démons de sortir de leur cage. Et ils sont heureux comme des Papes à enfin sortir de mon esprit et à pouvoir agir comme bon leur semble. Le pire est que je reste impuissante face à leurs actes.

    Les faire venir dans le monde réel m'épuise, et je finis par m'évanouir. Et à mon réveil je constate les dégâts, et surtout les morts qui s'agglutinent autour de moi. Je passe alors mon temps à pleurer et à déprimer sur ma vie catastrophique, et les Démons qui sont de nouveau dans leurs cages en rigolent bien, ce qui à le don pour me blesser et de me faire pleurer encore plus. J'ai beau me promettre de ne plus jamais les laisser recommencer, je sais que je ne pourrais pas tenir cette promesse. C'est tout le temps la même chose. Ils profitent de mon instabilité sentimentale pour me dominer lorsque je ne suis plus capable de les dominer. C'est un cercle vicieux, dont je ne vois pas la faille. Je suis sensible, et ce qui m'arrive me rend légèrement dépressive. L'espoir de contrôler ces monstres est la seule chose qui me permet de garder la tête haute, et de ne pas simplement me jeter du haut d'un pont pour que tout cet enfer finisse enfin.

    Me connaître réellement donc impossible, car je suis constamment sous l'influence des trois Démons qui sont dans ma tête. Je suis une personne complètement instable capable de faire les pires atrocités sans le vouloir. Pour éviter cela, j'ai préféré la solitude, passant mon temps à me promener et à contempler la nature, en espérant qu'un jour meilleur arrive. Je sais très bien que toute seule je ne pourrais réussir à contrôler ces Démons. Mais je ne peux me résoudre à demander de l'aide, car ces monstres m'empêchent de le faire. C'est dramatique, je suis bien d'accord, mais c'est comme ça. Je ne me comptais que sur moi-même et sur ma détermination. Car même si je peux paraître faible, à l'origine je ne suis pas comme ça. Disons que j'ai simplement besoin de motivation.


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    ` Don •• « Invoquer des Démons »
    Savez-vous ce que sont des Démons ? Non ? Vous me décevez. Les démons sont vos pires cauchemars. Ils sont fourbes, ils sont méchants, et avant tout ils aiment faire du mal, en faisant bien entendu souffrir au maximum la victime. Oui, je suis d'accord avec vous, ce ne sont pas vraiment des êtres que l'on voudrait fréquenter. Mais mon don veut que je communique avec eux. Avec trois d'entre eux, pour être plus précis. Pourquoi trois ? Je n'en sais rien. Peut-être parce qu'ils sont très puissants ? En partie, oui. Ce sont les seuls assez forts pour percer le passage qui sépare leur monde pour arriver dans mon esprit. La plupart du temps ils sont enfermés dans des sortes de cages, et sont inoffensifs. Ils ne peuvent à ce moment là que communiquer par la pensée avec moi. Le problème est que comme je ne contrôle pas mon don, et bien il arrive que ces cages s'ouvrent. Et là, c'est la galère. Je ne les contrôle plus. Ils sortent de mon corps et se matérialisent autour de moi, et sèment la pagaille.
    Ils ont tous les trois un pouvoir spécifique, lié à leur caractère. « Shorkan » - qui est une brute impatiente, aimant combattre plus que tout et se moquer du monde entier. Il est très violent et impulsif et se met souvent en colère. Très rancunier, il n'oublie jamais les mauvais tours que les autres lui jouent, et il trouve toujours le moyen de se venger à un moment ou un autre. Il ne réfléchie pas beaucoup, préférant foncer dans le tas. Il pourrait être comparé à un ours. - a le pouvoir d'éclater les objets autour de lui. « Maelwenn » – la seule fille de la bande. Très belle, elle peut être comparée à une reine des glaces. Elle est froide, elle est dure, et elle est égoïste. Elle aime provoquer et manipuler les autres. Cependant elle déteste être contrariée et encore moins remise à sa place. Narcissique, elle aime avoir les hommes à ses pieds, et utilise son don pour être la reine du monde. Ses plans sont souvent très bien tissées, et tournent toujours autour d'elle. C'est une croqueuse d'hommes, une vraie peste dragueuse et prétentieuse, qui se noie dans la luxure. Elle pourrait être comparé à une veuve noire. – quand à elle, à le pouvoir d'ordonner des choses aux autres. Si elle vous dit de sauter, c'est simple, vous ne pouvez pas contrecarrer cet ordre, et vous sautez. Le dernier, et peut-être le plus dangereux, se nomme « Bartiméus ». - C'est le plus silencieux de la bande, celui qui réfléchie le plus pour dominer le monde et faire du mal autour de lui. Il ne se bat physique, mais avec les paroles. En effet, il provocateur, étant cynique. Il est très malin, et manipulateur. Il peut paraître doux comme le miel, puis froid comme la glace. C'est un être mystérieux qui ne dévoile ses plans qu'au dernier moment. Il est donc très imprévisible. C'est aussi le plus sadique, prenant un plaisir pervers de faire souffrir les autres. Un vrai psychopathe, celui là. Il pourrait être comparer à un serpent. - Son pouvoir est d'infliger une douleur mentale aux victime.
    Il n'y a que lorsqu'ils sont sortis de mon esprit qu'ils peuvent utiliser leur pouvoir. Et à ce moment là je vous conseille de vous cacher loin d'ici, car ils n'ont aucune pitié. Ils sont incontrôlables. Le fait est que lorsqu'ils ne sont plus dans mon esprit, je m'épuise. Et lorsque je finis par m'évanouir, ils s'évaporent et retournent dans leur cage. Je me réveille quelques minutes plus tard, et je ne peux que constater les dégâts. J'ai déjà réussi à empêcher l'un des trois à sortir, car pour la première fois j'avais eu assez de retenu pour pouvoir empêcher une des trois cages de s'ouvrir. Cela veut donc dire qu'il est possible de ne plus les faire partir. Ce que je pensais impossible ne l'ait peut-être pas. Mon don me permettrait aussi d'ouvrir mon esprit à tous les démons, et de les autorisez à passer dans le monde réel. Mais ça, je ne le veux pas, car les faire sortir signeraient la fin du Monde, tout bonnement. Ils ont beaux me murmurer d'ouvrir leur cage et de laisser mon esprit ouvert pour tous les démons moins puissants et d'enfin tous les libérer, je ne le ferais jamais. C'est contre nature. A la limite je préférerais mourir pour que le monde ne soit pas menacé par ces monstres sanguinaires.
    J'ai l'espoir de contrôler mon pouvoir, et que ces cages se scellent à jamais. Ou alors que j'arrive à dompter ces Démons. Mais c'est bien plus facile à dire qu'à faire. Et vu que je suis assez pessimiste de nature... Je dirais que je n'y crois pas vraiment. Je suis donc vouée à entendre ces trois monstres dans ma tête continuellement. Mais dans un certain sens j'ai l'habitude, vu que ça fait depuis 18 ans déjà que je les supporte, sans pour autant réussir à les contrôler. Comme quoi c'est compliqué...


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    ` Histoire •• Comme je l'ai dit précédemment - si vous avez eu le courage de tout lire, ou du moins la partie où j'en parle -, je suis née un 16 juin, de l'année 1992. J'ai aussi dit que mes parents été un peu fêlés du bocal. Ils étaient... Rustiques ? C'était des gens qui ne voulaient pas vivre dans la technologie, qui préféraient vivre un peu comme à l'époque de Moyen Âge. Avoir une charrette tirait par deux bœufs pour labourer les terres, vivre de leurs productions. Bref la totale. Il fallait malheureusement que l'ovaire de ma mère et spermatozoïde de mon père me fasse moi. Franchement, à vivre dans une famille pareille, c'était sûr que je ne serais pas une humaine tout à fait normale. Je vivais dans un monde de fou quoi ! Pas de technologie, et même pas d'électricité. Ma mère mis au monde dans la chambre parentale. Ils avaient fait appel à un médecin pour superviser l'accouchement, totalement à l'ancienne quoi. Je fus nourri au sein, j'avais des objets en bois que mon père avait fait avant ma naissance. Je portais même des habits totalement hors temps ! On aurait dit la petite maison dans la prairie... Mes parents étaient du genre très catholiques, et vu que pendant leurs rapports ils ne se protégeaient pas, et bien j'eus droit à deux frères et une sœur. J'étais la cadette de toute cette petite famille, la petite dernière. Ma mère devait avoir une trentaine d'années, et elle avait eu son premier enfant juste après s'être mariée avec mon père. Une mère pondeuse, j'vous l'dis moi !

    Mon enfance se passa normalement. Je n'avais pas encore l'âge d'aller à l'école, ou du moins d'aller à la maternelle. Je ne connaissais pas le monde des alentours, n'ayant pas d'électricité et les voisins étant très loin de notre maison. Pour moi cette vie était bonne, normale. J'étais une petite fille heureuse, qui aimait joue avec les animaux de la ferme, et avec mes frères et sœurs. Une petite fille naïve et insouciante. Enfin... Pas autant que ça. Disons que je suis née avec un don. Je suis née avec le pouvoir d'invoquer les Démons si je le voulais. Disons que j'étais la barrière de péage de la frontière entre le monde des humains et le monde des enfers – là où vivent les Démons -. Les Démons normaux ne peuvent pas accéder à mon esprit sans que je ne le leur impose, mais malheureuse, les trois plus puissants, quand à eux, y arrivèrent. Et ils arrivèrent dans mon esprit à l'instant où je poussai mon premier cri. Oui, ils étaient vraiment là dès le début... Pendant mon enfance les Démons se manifestèrent peut, se contentant de parler et de faire leur super plan démoniaque pour dominer le monde. A l'époque je n'avais pas encore la force ni de les faire passer dans le monde réel, ni d'ouvrir la porte des Enfers pour que tous les Démons passent la frontière de mon esprit librement. Heureusement, d'ailleurs, parce que sinon je l'aurais fait dès ma naissance, alors que je ne connaissais rien du bien et du mal...

    Ma vie eut un tournant quand l'âge d'entrer à la maternelle arriva. Si mes parents auraient pu, ils ne m'auraient pas fait aller à l'école, préférant m'utiliser pour travailler dans la vie de la ferme, comme ils l'avaient voulu pour mes autres frères et sœurs. Mais la modernisation faisait que l'école était obligatoire. L'école à domicile ? Impossible. Mes parents avaient trop de travail. Ils s'étaient donc résolus à nous envoyer là-bas. Tous les matins mon père nous emmenait tous les quatre avec sa charrette et son cheval. Il fallait partir très tôt, car nous n'allions vraiment pas vite. Au plus proche village - à trente minutes de la ferme -, ma famille n'était pas vraiment apprécié. Disons que les gens ne comprenaient pas les idées de mes parents. Ils les prenaient un peu pour des sauvages. Ce qui fait que les enfants de l'école ne nous approchaient pas. Ils nous prenaient pour des fous. « Haa les Fuller ! Quelle famille de fous ! » Vive la réputation. Je m'étais vite rendue compte que les autres enfants n'étaient pas comme moi, qu'ils n'avaient pas des Démons qui parlaient et partageaient leurs pensées. Disons que je leur en avais parlé, et ils n'avaient regardé avec des grands yeux, avant de se moquer de moi. Alors je restai résolument seule au fond de la classe, à rester assise sur un siège à regarder droit devant moi. Un jour la maîtresse convoqua mes parents pour leur annoncer que j'étais bizarre. En effet, elle m'avait sorti en train de parler toute seule, de dire à des gens « invisibles » de se taire. En gros elle me prenait pour une folle. Mes parents lui assurèrent que je n'étais jamais comme ça, et que la maitresse disait que j'étais folle car je vivais comme au Moyen Âge. Bref ils pensèrent que c'était lié à mon éducation, et ils s'en allèrent en proférant des injures à la professeur.

    Le fait est que personne n'était au courant de mon don. Je n'osais pas en parler, car la première fois on m'avait pris pour une folle, et ça m'avait bien suffit. Je m'étais résolue à garder ça pour moi. J'avais toujours été une petite fille réservée et timide, si bien que mes parents ne s'alarmèrent pas du fait que je n'ai jamais d'amis ou que je ne sorte jamais. Disons que la particularité de là où je vivais faisait une parfaite excuse pour mes parents. Ils pensaient que j'étais rejetée comme l'avait été mes frères et sœurs à cause de mon mode de vie, tout simplement. Ils n'allèrent jamais chercher plus loin. Je sais que j'aurais pu leur dire, une fois plus âgée. Mais comment aborder le sujet ? Ma famille était chrétienne, on allait à la messe tous les dimanches, avant de manger on remerciait le Seigneur. Mes parents m'auraient tué en apprenant que des Démons envahissaient mon esprit, ils m'auraient pris pour une possédé, ils m'auraient enfermé en croyant que j'étais la réincarnation de Satan ! Non, non, très vite j'avais bien compris que me confesser à eux n'était pas une bonne idée.

    La technologie. Vous ne pouvez pas savoir le choc que cela me fit quand je découvris qu'il existait un tout autre monde que celui dans lequel je vivais depuis ma naissance. La télévision, l'électricité, les ordinateurs. Tout cela je n'aurais jamais pu imaginer qu'un jour cela puisse exister. Même dans mes rêves les plus fous. Tout d'un coup la ferme ne fut plus si parfaite qu'elle en avait toujours eu l'air. C'était démodé, et démoralisant. Je ne comprenais pas pourquoi mes parents ne voulaient pas vivre dans un monde comme celui ci. Il était si parfait, si attrayant ! On pouvait faire des choses tellement intéressantes. Je ne comprenais pas non plus pourquoi mes parents s'obstinaient à vivre de la sorte. Ils passaient tellement de temps à labourer les champs avec les animaux, alors qu'il suffisait d'une machine et le tour était joué ! Mes parents étaient fous. C'était une triste révélation. Le pire était qu'ils voulaient que je sois comme eux, que j'adhère à leur mode de vie. Mais cela m'était impossible. J'avais gouté à la modernisation, et je ne pouvais plus m'en passer. C'était la même chose pour mes frères et sœurs, qui, au plus grand malheur de mes parents, avaient très vite déserté la ferme. Mon frère ainé était parti pour des études de médecine à Londres, mon deuxième frère était parti voyager en Inde, tandis que ma grande sœur était partie dans le droit. Tous étaient dans des grandes villes, et tous s'étaient brouillés avec mes parents car ils ne comprenaient pas que leurs enfants ne restent pas travailler à la ferme. Je comprenais mes aînés. Et j'avais bien l'intention de partir de cette ferme maudite le plus vite possible. Le problème est que je n'étais pas aussi intelligent qu'eux, car j'étais dissipée. Trop dissipée. Mais comment pouvais-je être attentive à l'école alors que trois démons parlent sans cesses et se crient dessus à longueur de journée...?!

    Les années qui suivirent ne furent pas vraiment meilleures. J'étais toujours considérée comme une folle qui vivait comme au Moyen Âge. Je n'avais même pas le courage de riposter. J'étais renfermée sur moi-même. Toujours au fond de la classe, à écouter les trois démons parlaient de leur rêve de meurtre et de gouter le sang que pouvait avoir un humain. J'avais des résultats médiocres, les professeurs disaient que jamais je ne pourrais aller plus loin dans les études, que j'étais une imbécile. Et mes parents étaient aux anges. Enfin une progéniture qui ne partirait pas faire de grandes études et qui resterait pour s'occuper de la ferme ! Si ils savaient Ô combien ce n'était pas pour ça. Si ils savaient que c'était simplement parce qu'il y avait trois monstres qui me déconcentraient sans cesse et qui faisaient exprès de me distraire pour ne pas que j'écoute en cours... Ils seraient offensés, et ce seraient eux qui me pousseraient à la porte, au lieu d'essayer de me retenir...

    Les Démons purent enfin gouter aux joies de la liberté lorsque mon pouvoir se développa. J'avais quinze ans. Je venais de me faire ridiculiser par une bande de garçons du lycée alors que je rentrais à la ferme – à pied, bien évidemment -... Avec leurs motos ils m'avaient retrouvé. Ils avaient été jusqu'à me faire pleurer, à me traiter de tous les noms. Les Démons avaient alors murmuré de les laisser sortir, qu'ils feraient en sorte que plus jamais ils ne me traitent comme ça. Je leur avais obéit, par pure innocence. Je savais leurs plans, je savais qu'ils étaient dangereux. Mais je n'aurais jamais pensé qu'ils étaient réellement capable de faire une telle chose. Et bien cela me servit de leçon. Les cages qui les retenaient dans mon esprit s'ouvrir, et Shorkan, Maelwenn et Bartiméus se matérialisèrent devant les garçons. Je perçus une nette baisse d'énergie, qui diminuait au fur et à mesure que les démons restaient dans le monde réel. Dans tous les cas ils purent restés une bonne dizaine de minutes, et ils en profitèrent. Comme ils l'avaient promis ils me vengèrent, mais pas de la manière dont je m'attendais. Au lieu de simplement leur faire peur comme ils me l'avaient promis, ils les torturèrent, et les tuèrent. Ce fut à partir de ce jour que j'appris à ne jamais faire confiance à un démon, et que je sus que tout ce qu'ils avaient dit depuis ma naissance était vrai : ils voulaient vraiment détruire le monde. J'avais fini par m'évanouir, étant à bout de force. Les démons se volatilisèrent de la même manière qu'ils étaient apparus, et retournèrent dans leurs cages. Lorsque je me réveillai, je me souviens avoir cru à un cauchemar. Jusqu'à ce que je vois les corps mutilés des garçons. Les démons avaient tué pour la première fois, ils avaient aussi gouté à leur sang. Et ils en redemandaient. Je me souviens avoir couru tout le long du trajet pour revenir à la ferme et avoir pleuré pendant toute une semaine. La police de la ville crut à un animal sauvage. On se sut jamais que c'était de ma faute.

    Ce genre de drame se répétait. A chaque fois que quelqu'un me provoquait, m'énervait, me ridiculisait, je n'étais plus capable de gérer mes sentiments et de refuser les cages des Démons de s'ouvrir. A mon plus grand malheur ils se matérialisaient et laissaient des cadavres derrières eux. Dans tous les cas je m'évanouissais à chaque fois, pour leur plus grand malheur. J'avais résolu à rester dans la ferme, et ne plus aller au lycée. Je ne voulais pas partir à la ville, je ne voulais pas croiser des personnes susceptibles de me chamboulée et de permettre aux Démons de sortir pour tuer. La ferme était un endroit parfait. Reculé de tout, avec une nature magnifique. Je ne parlais jamais à mes parents, passant mes journées avec les animaux où à faire divers activités pour la ferme. Mes parents n'en demandaient pas plus.

    Mais cette sorte de tranquillité prit fin subitement. C'était un soir pluvieux d'octobre. Il faisait froid, les feuilles des arbres tombaient. L'hiver arrivait. J'avais passé une journée exécrable, les Démons se chamaillant pour savoir quel genre d'humains ils préféraient tuer. Le genre de truc affreux pour une humaine comme moi, oui oui. J'étais très vite rentrée le soir, voulant me coucher pour ne plus les entendre, une bonne fois pour toute. Le fait est que j'avais oublié de fermer le poulailler où j'étais partie chercher les œufs. Le lendemain mon père déboulait dans ma chambre, rouge de rage, avec du sang plein les mains. Les poules avaient été attaquées dans la nuit par un renard, elles étaient toutes mortes. Mon père scandait que cela couterait beaucoup d'en racheter, qu'on allait faire faillite, qu'on devrait vendre la maison. Il me traita d'imbécile, d'idiote, de paresseuse. Bref, le genre de truc qui eut le don de me faire perdre mes moyens. Jamais mon père ne m'avait parlé ainsi, jamais. Et ses paroles me touchèrent. Je faisais tout ce que je faisais pour me retenir, pour garder le contrôle et pour ne pas que les Démons attaquent. Je savais que la vie de mon père était menacé, et je ne voulais pas sa mort. Qui l'aurait voulu ? Mais il me traita d'incapable, disant que je ne servais à rien pour la ferme, que j'étais l'enfant de trop, celui qui causait des problèmes. Le bon à rien, le cinquième roue du carrosse. L'enfant raté, l'enfant qui aurait du être tué dès sa naissance. C'était la goute qui avait fait déborder le vase. Une vague de colère et de frustration m'avaient envahi. Pendant un dixième de seconde j'avais souhaité sa mort, qui ne l'avait pas souhaité sur le coup, par impulsion...? Sauf que je n'étais pas comme tout le monde, et que ce genre de pensées étaient exclues pour moi. C'était l'ordre que les Démons attendaient. Comme toujours les cages s'étaient ouvertes sans que je puisse faire quoi que ce soit. Enfin... Si. J'avais tout de suite retiré ce que j'avais dit, je m'étais effondrée en me roulant en boule sur moi même et en criant « Ne sortez pas, ne lui faites pas de mal, ne le tuez pas ». Mon père ne comprit qu'au moment où deux Démons se matérialisèrent devant lui. Ils avaient beau avoir l'air humains, un humain ne débarquait pas dans un nuage noir avec des regards et des sourires horrifiants. Il n'y avait que Shorkan et Maelwenn. Heureusement le plus dangereux, Bartiméus, était resté dans sa cage. Je ne sais toujours pas comment – peut-être m'avais-je vraiment opposé à leur sortie – mais ça cage était restée close. Il avait eu beau proféré des insultes, la cage ne s'était pas ouverte, pour son plus grand malheur. Mon bon, deux Démons, c'est largement suffisant pour tuer un humain. Comme deux prédateurs ils ne jetèrent sur mon père, utilisant leur pouvoir pour lui faire peur et pour le faire souffrir. Mais ils ne le tuèrent pas, à ma plus grande surprise. Peut-être était-ce par que c'était mon père, je ne sais pas... Dans tous les cas je perdis connaissance, et lorsque j'ouvris les yeux je trouvai mon père dans une marre de sang, toujours vivant. Il était inconscient. Ma mère n'était pas présente, s'occupant de nettoyer le poulailler des massacres de la nuit. Elle n'avait rien entendu, étant trop loin. Mon père reprit quelques secondes plus tard connaissance. Et ses seuls mots furent : « Fille de Satan. ». Génial. Depuis cet instant mon père eut peur de moi, et il me mit à la porte. Ma mère ne sut jamais ce qu'il s'était passé, et elle eut beau s'opposer à mon départ, mon père ne voulu rien savoir. A chaque fois qu'il me voyait il se faisait un signe de croix. Je détestai les humains à partir de ce jour. Mon père m'avait renié, le monde entier m'avait renié. Et ça depuis ma naissance. Le monde était un enfer, je pouvais faire venir des démons et détruire le monde. J'avais besoin d'aide ! Et pourtant personne n'était là pour moi. J'étais seule avec moi-même. Seule avec ces trois bombes à retardement.

    Le lendemain matin il prit la peine de faire venir un taxi jusqu'à la ferme – chose qu'il n'avait jamais fait auparavant -, et j'étais partie dans cette fameuse maison de correction, contre mon gré. J'étais anéantie par la réaction de mon père, j'étais blessée, déçue. J'étais sa fille, merde ! Arrivée à Londres je me repérais du mieux que je pouvais. J'y avais passé pas mal de temps, allant pendant les vacances chez mes frères ou sœurs. Je n'étais pas totalement inculte et ignorante. J'étais seule avec mes valises à la main, sentant l'univers s'effondrait autour de moi. J'avais toujours été exclue de la société. Déjà parce que je vivais comme à une autre époque, mais aussi parce que j'avais ce don qui faisait que je ne pouvais approcher les autres. Je m'étais toujours accrochée à ma famille, la seule chose que j'avais. Et comme ça, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. Je me souviens avoir poussé un soupir, refoulant mes larmes d'accablement, puis avoir serrer les poings. Personne ne voulait de moi, le monde ne voulait pas de moi. Et bien qu'ils fassent comme bons leur semblent ! Je leur prouverai qu'ils ont eu tort de m'abandonner, je leur prouverai que je suis capable de contrôler mon don. Et ils regretteront. Ô oui... Ils regretteront de m'avoir pour ennemie plutôt que pour alliée.


V O U S .


    ` Célébrité choisie •• Emma Watson

    ` Pseudo/PUF •• Mushu
    ` Âge •• 16 ans
    ` Pays •• France
    ` Quand as-tu commencé le RP ? •• Fiou. Il y a trèèès longtemps.

    ` Exemple de RP ••
    Spoiler:

    ` Comment avez-vous connu le forum ? •• Je ne l'ai pas connu, je l'ai crée. Nuance.
    ` Comment le trouvez-vous ? •• Bah il serait fâcheux que je le trouve nul...
    ` Ta présence •• 7/7. Quand même. ^^'
    ` Une remarque à faire ? •• « Je suis la plus belle, la plus forte, la plus intelligente » ? /PAN/
    ` Code du règlement •• Comme si j'allais vous le donner... Bande de naïfs !
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